jeudi 31 août 2017

Le féminisme rassemble aussi bien qu'il divise.

Le féminisme rassemble aussi bien qu'il divise.

La mise en ligne de cet article fait suite à une conversation que j'ai eu il y a quelques semaines avec ma chère sœur de même pas 12 ans qui m'a gentiment dit qu'elle ne voulait pas être féministe et j'ai même sentie que ça lui faisait peur qu'on puisse la désigner par ce terme. J'ai été légèrement choquée.
J'ai tenté alors de lui expliquer ce qu'était le féminisme dans les grandes lignes et les luttes que ce mouvement recouvrait, elle a semblé comprendre mais quand je lui ai dit que le fait qu'elle était pour toutes ces causes faisait forcément d'elle une féministe quelque part, j'ai senti que cela lui posait toujours un problème. Et pour cause; le féminisme a toujours eu une mauvaise image et même si il semblerait que les choses tendent à s'améliorer, rien n'est encore gagné.

Qu'est-ce que le féminisme ? Qu'est-ce qu'être féministe ?

Le féminisme est un mouvement très ancien et il y a plusieurs courants de pensées. Ce mouvement est dédié à la promotion de l'égalité homme/femme au niveau économique, social, culturel, politique et personnel. Il est voué à contribuer à la réorganisation de la société et au bien être des femmes en tant que citoyenne du monde. Les fameuses suffragettes en Grande-Bretagne, qui souhaitaient se battre pour avoir le droit de vote tout comme les hommes sont un exemple. Puis, est apparu Simone Veil (pour ne citer qu'elle) et sa lutte contre l'interdiction de l'avortement en France.

Alors, c'est bien joli de savoir ce qu'est le féminisme mais qu'est-ce que c'est qu'être féministe ? C'est pourtant très simple. C'est la promotion des droits des femmes aussi bien dans la sphère publique que dans la sphère privée. Donc si tu es pour: L'égalité au niveau salarial, l'accès aux soins de bases des femmes, la lutte contre les violences faites aux femmes, l'accès à l'éducation, la lutte contre le sexisme ordinaire, lutte contre les violences sexuels, lutte contre le slutshaming... Laisse moi te l'annoncer, tu es féministe. Il y a tant de causes à défendre et on ne peut pas être de tous les fronts mais je pense que l'on peut et on doit se sentir concernés par tout cela. Le féminisme concerne TOUTES les femmes quelque soit leurs origines, leurs couleurs de peaux ou même leurs cultes. Être féministe c'est aussi lutter contre des doctrines et des idéaux qui n'ont pas été déconstruits depuis de nombreuses années. Les féministes sont les "dépoussièreuses" de leur temps.  En clair, le féminisme est un mouvement regroupant le fait que les femmes et les hommes devraient être des citoyens égaux en paroles et en actes.

Cette lutte de tous les instants

Pourquoi est-ce que c'est si controversé alors ? A priori le féminisme n'a que des bonnes intentions donc qu'est-ce qui pourrait faire que les féministes souffrent d'une image si mauvaise ? Tout simplement le fait qu'il est entré dans les mœurs que les féministes sont des femmes qui détestent les hommes. Et tout le nœud du problème est là. Les féministes ne cherchent pas à éliminer les hommes, à créer une société uniquement composée de femmes ou une société où les hommes seraient asservis et où leurs droits les plus fondamentaux seraient bafoués. Je n'arrive pas à comprendre ce qui est difficile à assimiler dans le fait de vouloir exactement les mêmes choses. Je ne comprends pas, que le principe d'égalité ne soit toujours pas acquis et qu'il existe des débats sans queue ni tête avec des gens qui pensent avoir la science infuse alors qu'ils n'ont qu'un petit pois à la place du cerveau. 

Le terme féministe désigne des femmes ET des hommes, oui parce que que vous le vouliez ou non mes très chers mâles vous êtes aussi bien concernés par la question. Inclure les hommes c'est admettre que cette lutte ne peut se faire seuls, qu'ils se doivent eux aussi de lutter contre la perpétuation des idées sexistes. Comment ne pas se sentir concernés quand cela implique, vos mères, vos sœurs, vos tantes, vos filles, vos cousines, vos professeures, vos amies, vos copines, vos femmes, vos collègues, vos voisines, vos correspondantes... Et j'en passe. Tout le monde devrait se sentir concernés. Pour moi, le féminisme ne concerne pas seulement le domaine de la rue, ça ne rime pas forcément avec militantisme. Alors oui, on peut être insurgés et en colère mais est-ce que cela doit desservir les causes défendues ? Non. Le mouvement revendique beaucoup de choses qui sont hélas desservies par ces étiquettes collées à tout va. Combien de fois j'ai du lire ce terme affreux et péjoratif de féminazi ? Les féministes ne sont pas des femmes extrémistes qui veulent uniquement la supériorité des femmes. Ce que je trouve le plus aberrant ce sont les femmes qui descendent elles-mêmes le mouvement en flèche ou tout simplement qui critiquent les autres femmes comme si elles n'étaient pas dans le même camp.

Il n'y a pas d'un côté des putes, des salopes, et de l'autre des filles comme "il faut". Ce sont simplement des femmes qui vivent comme elles le peuvent avec ce que la vie leur a donné. Et ça c'est un combat que l'on doit mener tous ensemble, éviter les amalgames, les prises de becs inutiles. Une plus grande tolérance et respect de l’autre est aussi à prôner. Il n'y a pas de combat sans victimes et les seules jusqu'à maintenant sont toujours les mêmes et seront toujours les mêmes si rien ne change.

Pour en revenir à ma sœur, il est évident qu'elle est féministe mais l'assimilation de ce fait ne pourra se faire que si elle prend conscience du monde dans lequel elle vit et des ressources indéniables dont elle dispose pour lutter tous les jours contre ce qu'elle défend sans même en avoir conscience. Le temps fera son travail. Pour finir, je n'irais pas jusqu'à dire que les femmes font peur parce que dans le fond tout le monde sait le pouvoir qu'elles ont mais je vais continuer de le penser très fort.

vendredi 5 mai 2017

Blablabla

Blablabla


Je ne suis pas jolie. Je ne suis pas belle. Je suis passable. Et ça je le sais bien, j'en suis parfaitement consciente. Cependant, je n'en fais pas une histoire, j'ai même fini par l'accepter. Enfin presque. Par contre y a un truc dont je n'arrive pas à me défaire, qui me colle à la peau quoi que je fasse : Je suis sexy. C'est vrai, j'en suis consciente et je pense qu'on me l'a assez répété. Je le fais un peu exprès par moment mais 99% du temps absolument pas. C'est totalement inconscient.

Alors certains diront, « en quoi c'est un problème ? ». Et bien je vais vous le dire moi il est où le problème parce que si vous croyez que je rime avec simplicité vous êtes à côté de la plaque.

Bon, je vais vous épargner l'histoire du vilain petit canard, la découverte de la sexualité, le pouvoir d'attraction, tout ça c'est chiant ! On va aller droit au but.

Être sexy c'est à la fois dans le corps et dans la tête, enfin dans l'attitude plutôt. Je suis sexy dans le corps parce que j'ai des "formes" et que de temps en temps j'aime bien les montrer. C'est agréable d'avoir des vêtements qui nous mette un minimum en valeurs, alors pourquoi s'en priver ? Je suis sexy dans mon attitude, parce que j'aime bien taquiner, j'aime bien « provoquer ». J'aime les longs regards langoureux et les gestes explicites. (Attention sexy n'est pas vulgaire, j'essaie toujours d'être un minimum classe.)

Là vous vous dites sûrement, c'est cool. Oui, c'est chouette. Quand on aime attirer les regards, se sentir désirer. Je ne vais pas mentir. C'est cool. Ce qui l'est moins ? Tout ce que tout cela cache.

Premièrement, le regard des autres.

Être sexy c'est s'attirer des regards méprisants ou plein de jalousie. D'incompréhensions comme peut en avoir ma mère à mon égard. Elle, qui n'hésite pas à utiliser le slutshaming à tour de bras pour me dissuader de porter telle ou telle tenue. Non, maman si je me fais violer ça ne sera pas de ma faute, non ma jupe n'a rien à voir là-dedans, ni sa couleur, ni sa longueur. Et oui, maman effectivement je n'aurais plus que mes yeux pour pleurer si cela devait arriver.

La chose avec laquelle j'ai le plus de mal ce sont les regards appréciateurs, trop appréciateurs. Et quand ce n'est pas jugeant ce sont des regards lourds, plein d'envie, insistants. Vous connaissez sûrement l'expression "être déshabillé du regard" ? Et bien c'est exactement cela. Encore ceux-là je ne m'en plains pas réellement ils ne font que se rincer l’œil et si je peux leur apporter un peu de joie, je n'y vois pas vraiment d'inconvénient ! Non, le plus dur à supporter c'est le harcèlement de rue. Et les hypocrites qui te poursuivent en te faisant croire qu'ils en ont après ta conversation.

Deuxièmement, le physique avant le reste.

Comme je l'ai dit plus haut, je ne me trouve pas jolie donc inutile de penser que je me la pète ou quoi ou qu'est-ce et ce que j'évoque c'est ce que j'ai vécu, c'est ce que je vis. Et comme je l'ai dit je ne suis pas toujours comme ça, je m'habille plus souvent en jean basket qu'en jupe crayon. Bref, tout ça pour dire que ce physique, cette attitude, bien souvent ça ne m'apporte rien de positif.

Le problème étant que la plupart du temps on ne me réduit qu'à un corps, une vision, un toucher. Je ne suis ni visible, ni invisible et pourtant je laisse les gens totalement indifférent et malheureusement les couches de vêtements ne suffisent pas à masquer la vulnérabilité, la peur du jugement.

On me désire, ouais c'est bien, c'est cool. Je veux plus que ça. Je mérite mieux que ça. Vous allez trouver ça risible, prétentieux, je ne le sais que trop bien. Mais je m'en fiche. J'en ai marre d'être la fille avec qui on veut faire des choses d'ordre sexuel, qu'on ne réduit qu'à ça et avec qui on ne pense pas une seule seconde à se caser. Plus le temps passe plus l'image que j'ai de moi se ternie. Plus j'ai l’impression de n'être qu'une enveloppe corporelle, plus j'ai envie de me renfermer. Plus on ne voit en moi qu'un bout de chair plus j'ai l'impression de n'être que ça.

Je l'admets, je commence à comprendre, peut-être que j'en joue intentionnellement. Peut-être que j'attaque la première par peur d'être transparente. Cette insécurité constante qui me pousse à faire des choix irraisonnés.

Je veux juste ne plus être considéré comme la fille avec qui on s'amuse, je ne veux plus être celle dont on profite, je ne veux plus être celle à qui on fait des belles promesses. J'aimerais pour une fois qu'on me trouve jolie plutôt que sexy et même si c'est un mensonge, je prends. En vérité, je veux juste être moi et que ça soit suffisant. Et peut-être que dans le fond ça m'arrange qu'on ne creuse pas plus loin, qu'on ne gratte pas le vernis de peur que tout craquelle. Que tout foute le camps.


mercredi 12 avril 2017

SI j'avais un enfant



Si j’avais un enfant…


Aussi loin que je m’en souvienne j’ai toujours désiré être maman et cela bien avant que je sache si j’étais capable d’enfanter ou non. C’est comme ça, j’ai toujours voulu avoir des enfants. Je me rappelle que j’adorais jouer à la poupée, jouer au « papa et à la maman ». L’idée même de ne pas en avoir ou de ne pas pouvoir en avoir, ne m’a jamais traversé l’esprit. J’ai toujours aimé materner et grande adoratrice d’astrologie, je suis certaine que cela est profondément lié à mon signe astrologique. La famille, le lien familial, l’amour, l’idée d’une fratrie… Tout cela est proprement lié au signe du Cancer, tous les horoscopes vous le diront. 

La maternité ne m’a jamais effrayé et pour cause, j’ai une mère géniale qui a toujours tout fait pour nous et qui continue encore à l’heure d’aujourd’hui. Materner c’est moi, c’est ce que je suis. J’aime les enfants aussi agaçants soient-ils. J’aime l’idée de permettre à un autre être humain de vivre une vie qui pourra potentiellement changer le monde. Je ne mets pas de pression sur ma descendance car déjà de un elle n’existe pas encore et de deux elle n’existera probablement jamais. J’espère juste pouvoir apporter quelque chose à quelqu’un. Un jour.

Et si j’avais un enfant je croise les doigts pour qu’il soit meilleur que je ne suis, qu’il connaisse plus de joie que de peines. Que les peines qu’il rencontra sur son chemin le forge et l’endurcisse pour devenir meilleur. J’espère que cet enfant n’aura peur de rien, ni de son ombre, ni de celle de son voisin. J’espère qu’il n’aura de cesse de combattre les peurs qui le boufferont peut-être, qu’il aura la force pour les contrecarrer. J’espère être une mère attentive, attentionnée et une bien meilleure maman que la fille que je suis actuellement pour la mienne. J’espère pouvoir l’élever dans l’amour, la compréhension de l’autre et lui donner l’envie d’apprendre et d’aller toujours plus loin. J’espère enfanter un être curieux avec plus de vitalité que je n’en possède.

J’espère avoir le temps de lui apprendre que l’erreur est humaine, que la perfection n’existe pas, que l’acceptation de soi et des autres est le premier pas vers une humanité plus glorieuse et lumineuse. Je voudrais qu’il soit sûr de lui, justicier, fougueux. Orgueilleux et égoïste quand il le faut, patient et déterminé quoi qu’il arrive, honnête et bon avant toute chose. Si j’avais un enfant je voudrais qu’il soit tout ce que je ne suis pas et bien plus que ce que je suis actuellement. Et même si il n’est rien de tout cela je l’aimerais quand même parce que l’amour d’une mère est universel (en principe).
Je voudrais qu’il ait la chance d’avoir une enfance aussi joyeuse que la mienne, qu’il ne me déteste jamais (même si c’est impossible). Je voudrais qu’il sache que je l’aimerais même quand j’aurais l’impression de le haïr.

Étant donné ce qui se profile je ne sais pas quel monde je lui laisserais et je ne sais pas si j’ai envie qu’il vive dans ce qui se prépare. Si je choisi d’avoir un enfant ça sera pas pure égoïsme mais aussi par espoir. Un espoir utopique que les choses évolueront, qu’elles s’arrangeront. Sinon à part ça je ne lui mets pas du tout la pression, je vous le jure !

Attention !  Je respecte le choix de certaines personnes de ne pas avoir d'enfant ou de ne pas en vouloir. Chacun devrait avoir un enfant quand il se sent prêt et quand il le désire.

lundi 6 mars 2017

Kezako

Kézako...



Bonjour ! Je vous retrouve pour introduire ma première rubrique Kezako. Dans cette rubrique j'aborderai tout plein de phénomènes qui ne sont pas forcément compréhensibles, qui m'intéresse et sur lesquels j'ai envie de mettre l'accent le temps de quelques lignes. Alors, si vous le voulez bien on va parler de... Tatouages.

Hier j’étais au mondial du tatouage, un événement parisien réunissant des tatoueurs et tatoués de pas moins de 40 pays à travers le monde. Comment vous dire à quel point il est agréable d’entendre des dermographes de partout et de voir des peaux entaillées à vie (c'était moins bizarre dans ma tête) ! Je n'y étais pas en mode investigation mais tandis que je vagabondais parmi les différents stands, que j’admirais des dessins magnifiques ainsi que des tatouages juste hallucinant de beautés et de précisions; je ne pouvais m’empêcher de me demander d’où est-ce que vient le tatouage et pourquoi il est si important dans notre société aujourd’hui ?

Il est difficile de retracer l'origine du tatouage. Toutefois, on le retrouve dans pas mal de cultures comme la culture polynésienne ou japonaise. Tout d'abord, il faut savoir que le tatouage à toujours eu pour but de se démarquer. En Polynésie il était réservé aux personnes de haut rang et au Japon il servait à punir à vie les gens ayant fauté. Il a toujours eu pour objectif de se faire reconnaître de ses pairs. De nos jours, en Californie les gangs latinos s'en servent à cet effet. 

 Il existe plusieurs styles de tatouages, voilà pourquoi cela plait autant. Entre le style comics, le style réaliste, celui plus traditionnel...Tout le monde peut s'y retrouver.  Le tatouage permet clairement de tisser des liens et de faire émerger des affinités mais il y a encore quelques années, il n'était pas vraiment apprécié. Pour commencer, il était plutôt réservé aux "mauvaises" personnes, qui voulaient en imposer et se créer une réputation. Objet, principalement masculin, il était clairement fait pour et par des garçons, pas question d'être tatouée quand on est une fille de bonne famille, bien élevée. D'autant plus, que les religions l'interdissent toutes, la modification corporelle étant extrêmement mal perçue. 

A ce sujet la plupart des gens qui ne sont pas tatoués le font pour des questions éthiques, personnelles ou tout simplement par peur de la douleur. Sauf qu’un tatouage tu le fais surtout parce que tu ne te vois pas sans. Je m’explique… Pour moi un tatouage doit te représenter entièrement, témoigner de ton existence. 

C’est à l’âge de 14 ans que j’ai su que j’allais me faire tatouer. Je savais déjà ce que je voulais et la raison pour laquelle je le voulais. J’aurais très bien pu le faire à 16 ans avec l’accord de mes parents sauf qu’ils n’ont jamais été pour les tatouages comme il n’était pas pour les piercings mais ça c’est une autre histoire… J’ai attendu l’âge de 21 ans pour me faire tatouer. Au delà-d'une envie, c'était un besoin. 

A peine le tatoueur avait posé le transfert que j’ai su que mon corps était comme « réparé ». Et la légère souffrance ressentie m’a permis de mettre un point final à une partie de mon histoire. J’étais enfin apaisée. 4 ans plus tard je ne regrette absolument pas parce que je l’ai attendu, mûrement réfléchie, désirée ardemment.

C'est sympas d'être tatoué, les gens te vois d'une autre façon, te regarde avec une forme de respect mais parfois c'est un peu relou...

3 choses que les tatoués en ont marre d'entendre:

- "Ça fait mal ?" Tout dépend premièrement de l'emplacement, se tatouer les pieds ou les mains fait bien plus mal que de se faire tatouer la cuisse. Tout dépend aussi de la pièce et de sa grandeur car un grand motif sera forcément plus long à tatouer et la douleur sera prolongée. Les ombrages font plus mal également. Enfin, tout dépend de soi et de sa résistance, si on se sait douillet il vaut mieux éviter. Cependant, quand on le veut vraiment rien ne peut nous arrêter.
-"Tu sais qu'un jour tu seras vieille ? Il va devenir moche" Oui, on sait qu'on va vieillir avec et que notre peau va flétrir avec le temps mais chacun fait ce qu'il veut, non ? Puis, je pense qu'avoir un tatouage c'est aussi célébrer la beauté de son corps.
-"Qu'est-ce qu'il veut dire ? Pourquoi tu l'as fait ?" La signification d'un tatouage est très personnelle, il y a certaines personnes qui font des motifs parce qu'ils leur plaisent tout simplement et d’autres car il retrace une part de leur histoire. Leur demander de but en blanc ce que signifie tel ou tel tatouage est un peu indélicat. Ne forcez pas, si la personne a envie d'en parler elle le fera. Si vous avez vraiment envie de savoir il y a des façons de dire les choses. Attention: Ce n'est pas parce que le tatouage est visible par tous ou que la personne l'expose qu'elle a forcément envie de tout dire à ce propos.

5 raisons de se faire un tatouage:
-Si tu en a vraiment envie.
-Si tu as l'âge qu'il faut.
-Si tu y as bien réfléchie auparavant. Genre t'y penses jour et nuit.
-Si t'es pas trop une chochotte.
-Si tu penses que ça peut t'aider d'une quelconque façon.

3 raisons de ne pas faire de tatouage:
-Ça peut coûter cher... Très cher. Parfois on se demande même si on aurait pas mieux fait de mettre cet argent sur notre PEL plutôt que dans un tatouage... Non, en fait on se dit jamais ça.
-Ça peut mal vieillir et ouais un jours on devient vieux, parait-il.
-Le véritable problème du tatouage c’est que dès que tu en as fait un, tu en veux un autre.

L’avis des ados:

J’ai décidé que ça ne ferait pas de mal d’avoir le point des ados sur cette question alors j’ai demandé l’aide de ma sœur et de ses amies ( qui ont entre 15 et 16 ans) et voilà ce qui en est sorti.
Pour elles, le tatouage est surtout esthétique, elles le voient comme une manière d’exprimer une pensée, un vécu, une passion. Pour la plupart elles ne pensent pas en faire un car elles n’arrivent pas encore à se projeter. Il est hors de question pour elles de se tatouer tout et n’importe quoi sous prétexte que ce motif est à la mode. Certaines seraient prêtes à sauter le pas mais la peur de la douleur est aujourd’hui beaucoup trop ancrée dans leur esprit.

J'espère que cet article vous a intéressé et qu'il vous a plu. C’est tout pour moi pour l’instant, je vous dis à très bientôt ! 

Elleaduflow



vendredi 3 mars 2017


Bienvenue !



Ici, vous trouverez des coups de cœur, des coups de gueule, des sujets d'actualité, de l'humour, de quoi passer le temps... J'aime les choses à la fois crues et délicates ça vous donne une petite idée de mon style d'écriture. J'espère être pertinente dans l'exposition de mes propos, je n'oblige personne à adhérer à ce que je dis. Tout ce que je veux c'est faire réfléchir et m'élever par la même occasion, rien de plus. Je publierai ici de façon aléatoire en fonction de mon inspiration et de mes envies mais j'ai prévu d'avoir toujours la même ligne conductrice. Ainsi, je compte vous proposer des choses assez variées, donc restez connectés !